Tableau "La baie de Gdansk près de Sopot" (1900), encadré

Tableau "La baie de Gdansk près de Sopot" (1900), encadré
Brève info
limité, 499 exemplaires | certificat | reproduction, impression Giclée sur toile | sur châssis | encadré | taille 46 x 65 cm (h/l)
Description détaillée
Tableau "La baie de Gdansk près de Sopot" (1900), encadré
Corinth, qui avait voyagé dans la mer Baltique des années auparavant avec son ami Hans Olde, a capturé le paysage atmosphérique de la mer Baltique d'une manière impressionniste richement colorée avec une application de peinture empâtée.
Original : 1900, Schweinfurt, Musée Georg Schäfer.
Reproduction en procédé Fine Art Giclée sur toile d'artiste 100% coton, tendue sur châssis et encadrée en bois massif. Édition limitée à 499 exemplaires avec certificat au dos. Taille 46 x 65 cm (h/l).
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de
A propos Lovis Corinth
« L'art véritable n'a (...) aucune connotation pratique et lucrative. Il est une fin en soi. Égoïste comme un dieu, il se tient là dans toute sa beauté ». (Lovis Corinth)
L'œuvre de Lovis Corinth (1858-1925) est difficile à saisir dans son ensemble. Même le classement récurrent dans un « impressionnisme allemand » qui se distingue de l'impressionnisme français est tout à fait discutable - Corinth expérimente bien l'effet de la couleur dans le sens d'une autonomisation des moyens picturaux, mais les calculs scientifiques et académiques, les systèmes de couleurs ou une justification de l'effet de la couleur à partir de la physique lui sont en grande partie étrangers. D'une manière générale, il est à contre-courant des courants artistiques de son époque et il a même qualifié de « recettes artistiques » bon nombre des nouvelles approches de la jeune avant-garde, les couvrant d'une moquerie corrosive.
Mais ce n'est qu'en surface que Corinth apparaît comme un peintre « conservateur ». D'une part, il resta toute sa vie attaché à la peinture figurative et réaliste. Ses garants restaient les anciens Néerlandais, Rembrandt en tête, et il mourut près d'Amsterdam parce qu'il voulait les y admirer encore une fois dans leur version originale. Mais d'un autre côté, il était considéré comme un rebelle et un innovateur, et il menait toujours les genres classiques (tableaux d'histoire, thèmes bibliques et mythologiques) avec un regard extrêmement subjectif, jusqu'à la parodie et au travestissement. Au final, il était donc un contemporain tout à fait remarquable de son époque artistique et était perçu comme tel. Il était de toute façon moderne dans tous les sens du terme, et la série de ses célèbres autoportraits montre un Corinth parfois instable, déchiré entre l'ivresse artistique et la dépression, comme un maître de l'auto-interprétation psychologique.
L'œuvre tardive de Corinth est particulièrement importante. Il y a tout d'abord les tableaux du Walchensee, réalisés à partir de 1919 près d'Urfeld, au sud de Munich, dans lesquels le peintre redécouvre la peinture de paysage. Mais il cherche et trouve également de nouvelles approches dans d'autres sujets, comme le portrait ou la nature morte.
Représentation de scènes typiques de la vie quotidienne en peinture. On distingue entre genre paysan, bourgeois ou courtois.
Le genre vécut son apogée et une forte diffusion dans la peinture hollandaise du 17ème siècle. Au 18ème siècle, la peinture courtoise-galante prit de l’ampleur en France, alors qu’elle était, en Allemagne, plutôt marquée par son caractère bourgeois.
La méthode dite en "giclée" est un procédé d’impression digitale. Il s’agit d’une impression de haute définition et en grand format sur une imprimante à jet, de fines gouttelettes d’encres spéciales de couleurs différentes et à partir de colorant ou de pigment (généralement entre 6 et 12). Les couleurs sont résistantes à la lumière, c’est-à-dire aux UV qui pourraient dégrader leur pigmentation. Elles présentent une grande richesse de nuances, de contrastes ainsi qu’un haut degré de saturation.
Le procédé en giclée est approprié pour les toiles d’artistes, le papier pour aquarelle et le papier fait main, ainsi que pour la soie.
L’impressionnisme, courant artistique de la peinture française apparu vers 1870, tient son nom du tableau de Claude Monet ‘Impression, Soleil levant’. Après le rejet initial que cette peinture reçut, elle fit une avancée triomphante.
Des peintres tels que Claude Monet, Edgar Degas, Édouard Manet et Auguste Renoir, entre autres, créèrent des motifs de la vie quotidienne, des scènes urbaines et pittoresques capturées dans une lumière claire et naturelle.
L’impressionnisme est à percevoir comme une réaction à la peinture de l’académisme : on ne cherche pas à mettre en avant le contenu à travers une constellation figurative structurée par des règles strictes, mais plutôt à mettre en valeur l’objet, la manière qu’il a d’apparaître à un moment donné, souvent fortuit. La réalité est perçue dans toute sa diversité de couleurs dans un éclairage naturel. La peinture sur le motif se substitue à la peinture en atelier.
Le nouveau maniement de la couleur s’accompagne d’un éclaircissement de la palette et de la disparition des contours fermes. Les couleurs ne sont plus mélangées à plusieurs reprises sur la palette, mais sont disposées directement sur la toile les unes à côté des autres, de telle manière que l’impression finale n’apparaisse que dans les yeux de l’observateur, prenant un certain recul. Dans le pointillisme (avec des peintres tels que Georges Seurat ou Paul Signac), ce principe a été poussé à l’extrême.
En dehors de la France, on retrouve l’impressionnisme dans les œuvres de peintres tels que Max Slevogt, Max Liebermann ou Lovis Corinth en Allemagne, ou bien James A. M. Whistler aux États-Unis.
Dans la sculpture, l’impressionnisme ne s’exprima qu’occasionnellement. Dans les œuvres de Auguste Rodin, considéré comme son représentant majeur, se montre l’évaporation des surfaces, à travers laquelle le jeu de lumière et d’ombres est assimilé au message artistique. Degas et Renoir créèrent également des sculptures.