Tableau "Danseuses (rose et vert)" (vers 1890), encadré

Tableau "Danseuses (rose et vert)" (vers 1890), encadré
Brève info
limité, 199 exemplaires | reproduction, impression Giclée sur toile | sur châssis | encadré | taille 72 x 67 cm (h/m)
Description détaillée
Tableau "Danseuses (rose et vert)" (vers 1890), encadré
Original : The Metropolitan Museum of Art, New York.
Reproduction de haute qualité utilisant le procédé Fine Art Giclée directement sur la toile de l'artiste, tendue sur un châssis. Édition limitée à 199 exemplaires. Avec cadre de musée en bois massif. Dimensions : 72 x 67 cm (h/l).
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de

A propos Edgar Degas
1834-1917
Dès le milieu des années 1860, les tableaux représentant des danseuses gracieuses et des scènes de théâtre colorées sont au cœur de l’œuvre de Degas. Ces œuvres appartiennent au genre des peintures du quotidien montrant la vie en métropole. Dans de nombreuses créations, Degas critique le nouveau monde moderne. Grâce à des détails inhabituels, il y souligne l’isolement de l’individu.
Le peintre français né en 1834, qui aurait dû, selon les souhaits de sa famille aisée, devenir juriste, avait étudié les anciens maîtres exposés au Louvre et dans les musées italiens. Les tableaux historiques et les portraits classiques faisaient alors partie de son répertoire de motifs et de formes. Ce n’est qu’après sa rencontre avec Édouard Manet et les expositions régulières avec les impressionnistes à partir de 1874 que sa manière de peindre changea. Cependant, il ne s’est jamais considéré comme un représentant de ce style et maintint son indépendance.
Dans son œuvre, on ne retrouve ni les paysages, ni cette décomposition propre au style impressionniste des formes et des couleurs. Pour Degas, l’individu a toujours été le sujet prédominant dans son art. Le lien entre ses travaux et ceux des impressionnistes repose dans cette volonté de capturer le moment donné. Il montre sa capacité à représenter le mouvement à travers des tableaux dynamiques de courses équestres et de scènes de ballet. Il saisit son motif en appliquant rapidement au pinceau des couleurs pastel et de délicates lignes de contour. Le fondement artistique de Degas était le dessin, largement inspiré par les estampes japonaises. Il transpose de manière égale les thématiques de la peinture et de l’art graphique.
Lorsque la vue de Degas commence à s’affaiblir de plus en plus vers la fin de sa vie, il délaisse la peinture pour se consacrer à la sculpture. Il modela des statuettes de cavaliers et de danseuses, restant ainsi fidèle à ses motifs familiers. Degas mourut à Paris en 1917.
Représentation de scènes typiques de la vie quotidienne en peinture. On distingue entre genre paysan, bourgeois ou courtois.
Le genre vécut son apogée et une forte diffusion dans la peinture hollandaise du 17ème siècle. Au 18ème siècle, la peinture courtoise-galante prit de l’ampleur en France, alors qu’elle était, en Allemagne, plutôt marquée par son caractère bourgeois.
La méthode dite en "giclée" est un procédé d’impression digitale. Il s’agit d’une impression de haute définition et en grand format sur une imprimante à jet, de fines gouttelettes d’encres spéciales de couleurs différentes et à partir de colorant ou de pigment (généralement entre 6 et 12). Les couleurs sont résistantes à la lumière, c’est-à-dire aux UV qui pourraient dégrader leur pigmentation. Elles présentent une grande richesse de nuances, de contrastes ainsi qu’un haut degré de saturation.
Le procédé en giclée est approprié pour les toiles d’artistes, le papier pour aquarelle et le papier fait main, ainsi que pour la soie.
L’impressionnisme, courant artistique de la peinture française apparu vers 1870, tient son nom du tableau de Claude Monet ‘Impression, Soleil levant’. Après le rejet initial que cette peinture reçut, elle fit une avancée triomphante.
Des peintres tels que Claude Monet, Edgar Degas, Édouard Manet et Auguste Renoir, entre autres, créèrent des motifs de la vie quotidienne, des scènes urbaines et pittoresques capturées dans une lumière claire et naturelle.
L’impressionnisme est à percevoir comme une réaction à la peinture de l’académisme : on ne cherche pas à mettre en avant le contenu à travers une constellation figurative structurée par des règles strictes, mais plutôt à mettre en valeur l’objet, la manière qu’il a d’apparaître à un moment donné, souvent fortuit. La réalité est perçue dans toute sa diversité de couleurs dans un éclairage naturel. La peinture sur le motif se substitue à la peinture en atelier.
Le nouveau maniement de la couleur s’accompagne d’un éclaircissement de la palette et de la disparition des contours fermes. Les couleurs ne sont plus mélangées à plusieurs reprises sur la palette, mais sont disposées directement sur la toile les unes à côté des autres, de telle manière que l’impression finale n’apparaisse que dans les yeux de l’observateur, prenant un certain recul. Dans le pointillisme (avec des peintres tels que Georges Seurat ou Paul Signac), ce principe a été poussé à l’extrême.
En dehors de la France, on retrouve l’impressionnisme dans les œuvres de peintres tels que Max Slevogt, Max Liebermann ou Lovis Corinth en Allemagne, ou bien James A. M. Whistler aux États-Unis.
Dans la sculpture, l’impressionnisme ne s’exprima qu’occasionnellement. Dans les œuvres de Auguste Rodin, considéré comme son représentant majeur, se montre l’évaporation des surfaces, à travers laquelle le jeu de lumière et d’ombres est assimilé au message artistique. Degas et Renoir créèrent également des sculptures.