Statue "Éphèbe en prière" (taille originale), version en bronze
Statue "Éphèbe en prière" (taille originale), version en bronze
Brève info
bronze | taille originale 139 cm | poids environ 80 kg
Description détaillée
Statue "Éphèbe en prière" (taille originale), version en bronze
Le sculpteur attique Léocharès (375-310 av. J.-C.), qui a participé à l'achèvement de l'une des sept merveilles du monde au Mausolée d'Halicarnasse, a réalisé l'idéal du dieu héroïque de l'Olympe avec l'"Ephèbe en prière". Dans le quartier consacré de Diadumenos, près d'Olympie, l'éclat du feu éternel brille sur le jeune homme qui se couronne du filet de la victoire. Levant les bras au-dessus de sa tête, il invoque la bénédiction des immortels.
Original : Bronze, Staatliche Museen Preußischer Kulturbesitz Berlin, Pergamonmuseum. Léocharès, vers 320 av.
J.-C. Édition en bronze. Taille originale 139 cm. Poids environ 80 kg.
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de
A propos Leochares
Léocharès est, avec Praxitèle, le plus important sculpteur grec de la fin de l'époque classique. Il a vécu au 4e siècle avant J.-C. et était probablement originaire d'Athènes. Pline situe sa période de création entre 370 et 320. Comme on sait peu de choses sur sa vie et sa création, son œuvre ne peut être reconstituée qu'à partir de copies.
La participation du sculpteur vers 350 à la décoration des sculptures du mausolée d'Halicarnasse semble en revanche certaine. Selon Pline, il aurait réalisé les plaques de la frise du combat en Amazonie. L'attribution des modèles de l' "Apollon du Belvédère" et de son pendant, l' "Artémis de Versailles", reste toutefois controversée.
La grande renommée du sculpteur grec auprès de ses contemporains reposait avant tout sur ses portraits et ses images de dieux. Ainsi, avant 338 av. J.-C., il fut chargé de représenter la famille royale de Philippe II de Macédoine dans le Philippeion à Olympie sous forme de portrait de famille. Il a également représenté le fils de ce dernier, Alexandre, dans d'autres bustes-portraits. Une œuvre encore célèbre à l'époque romaine était la statue de Ganymède enlevée par l'aigle.
Les travaux de sculpture libre ont leur particularité dans leurs proportions élancées et leurs mouvements qui occupent tout l'espace. Si les attributions sont correctes, il a fait preuve d'une dynamique de groupe inhabituelle pour son époque dans les scènes à plusieurs figures et d'un remplissage décoratif des surfaces. Son œuvre se situe ainsi au seuil de l'art classique du Ve siècle avant J.-C. vers l'hellénisme.
Alliage de cuivre avec d’autres métaux (surtout avec de l’étain) utilisé depuis l’Antiquité. Métal résistant sur des millénaires, idéal pour la fonte d’œuvres d’art de grande valeur.
Dans la fonte de bronze, l’artiste utilise généralement le procédé à la cire perdue, vieux de plus de 5000 ans. C’est le meilleur procédé, mais aussi le plus complexe pour la conception de sculptures.
D’abord, l’artiste forme le modèle de sa sculpture. Celui-ci est, par la suite, encastré dans une masse liquide de silicone et de caoutchouc. Lorsque le matériau s’est durci, on retire le modèle en découpant autour. On coule de la cire liquide dans le moule négatif ainsi obtenu. Après refroidissement, le sculpture en cire est retirée du moule, pourvu de canaux de fonte, pour être ensuite plongé dans une solution de céramique. Cette solution est alors durcie dans un fourneau, alors que la cire s’écoule (moule perdu).
On se trouve ainsi en possession du moule négatif dans lequel du bronze fondu à 1400°C peut être coulé. Après le refroidissement du bronze, la coque en céramique est brisée et la sculpture ressort.
Ensuite, les canaux de fonte sont retirés, et la surface est polie, patinée et numérotée par l’artiste ou par un spécialiste suivant ses instructions. Ainsi, chaque fonte est un original.
Dans le cas de fonte de bronze de moins grande valeur, on utilisera plutôt le procédé de la fonte au sable, qui n’équivaut pas la qualité et la reconstitution de la surface atteintes par le complexe procédé à la cire perdue.
Culture minoenne, culture mycénienne
L’art crétois est également appelé art minoen, d’après le légendaire roi Minos.
L’art crétois-minoen est l’art de l’île de Crète d’environ 2900-1600 av. J.C. et l’art mycénien est un art de l’île de Crète et de la Grèce continentale d’environ 1600-1100 av. J.C., présent en Crète seulement jusqu’en 1200 av. J.C.
Dans les tombes de Mycènes, qui furent à leur apogée au 14ème et au 13ème siècle av. J.C., l’archéologue allemand Heinrich Schliemann fît la découverte de trouvailles importantes témoignant de cette culture. La porte du Lion datant du 13ème siècle avant notre ère a été conservée en l’état, témoin de cette époque.
Ce sont les œuvres d’art en céramique qui ont le mieux survécu à l’effet à travers les millénaires : des vases superbement décorés. La déesse aux serpents (env. 1500 av. J.C.), très célèbre, est une statuette en faïence que l’on a placée en sécurité après l’avoir extraite des décombres du sanctuaire du palais de Cnossos. Des vases de bronze de l’époque étaient souvent utilisés au sein du foyer. Mais des poignards et des épées, ainsi que des armures étaient également fabriqués en bronze.
Les bijoux des femmes crétoises-mycéniennes étaient faits d’or, de cristal de roche, de lapis-lazuli, d’ivoire, de faïence et de verre.
Culture géométrique
La culture géométrique s’inscrit dans la continuité de l’art mycénien tardif, vers la fin du 11ème siècle av. J.C. en Grèce continentale. Au langage formel naturel crétois-mycénien se substitue dans l’art géométrique une volonté de style ordonnée et mathématique. L’utilisation de la règle et du compas est inédite. La confection de bijoux de l’époque est, elle aussi, dominée par les principes stricts de la géométrie.
Culture archaïque
L’architecture se développa à travers la construction des temples du 8ème et du 7ème siècle av. J.C. Alors que le bois et la brique étaient initialement utilisés pour la construction, la pierre fût par la suite privilégiée. Dans le domaine plastique, un style monumental se développa. Les matériaux étaient le marbre, le bronze, la terre cuite et la pierre à chaux. Dans le genre sculptural de la statue d’éphèbe nu étaient représentés les dieux, les héros et les combattants victorieux. Les dieux et les statues de culte étaient représentés habillés.
Outre la sculpture en ronde-bosse, un art du relief se développa, auquel on eut recours de préférence pour la décoration de temples.
Les statuettes de terre cuite et de bronze apparaissent à partir du 6ème siècle av. J.C. Elles représentaient des humains, des animaux et des êtres mystiques et étaient de grande qualité.
Culture classique (5ème et 4ème siècle av. J.C.)
Le début du classicisme grec antique se déroule au temps du grand homme d’Etat Périclès, sous lequel le gouvernement démocratique d’Athènes était devenu le cœur de la vie culturelle et de la création artistique dans la Grèce antique.
L’architecture classique affina les formes et les proportions à la perfection. C’est ainsi qu’apparurent le temple de Zeus d’Olympe, le Parthénon sur l’acropole d’Athènes et bien d’autres temples majeurs.
Dans la sculpture débute la période du style sévère. Il marque la rupture avec les formes raides de l’époque précédente, et on étudie le corps humain d’un point de vue anatomique. Les plus grandes réussites du style sévère sont, entre autres, l’aurige de Delphes, le Poséidon du cap Artémision, découvert dans la mer par des pêcheurs.
La sculpture du haut classicisme apporta une autre progression. Des sculpteurs tels que Myron, Phidias, Polyclète produisirent des sculptures qui influencèrent l’art de la sculpture jusqu’à notre ère (le lanceur de disque, le groupe statuaire Athéna-Marsyas, les Héros de Riace, entre autres).
Au 4ème siècle, une conception romantique émerge. Praxitèle et Lysippe déterminent l’art de cette époque. Des sculptures comme Hermès portant Dionysos enfant, le Satyre Verseur et surtout l’Aphrodite de Cnide sont des exemples exceptionnels de la conception artistique du classicisme grec.
Hellénisme
Lors des campagnes de conquête d’Alexandre le Grand, l’art grec antique dominait la mer Méditerranée et l’Orient. Dans la construction de temple prévalait le style ionique et corinthien.
L’art de la sculpture du temps hellénistique est introduit par Lysippe. Les temples comme ceux de Pergamon étaient richement décorés de statues. La Victoire de Samothrace fût créée au début du 2ème siècle av. J.C., la Vénus de Milo à sa fin. La plastique hellénistique vécut une dernière étape, ou plutôt une dernière progression, avec le groupe de Laocoon. La peinture de l’époque fût déterminée par Apelle. Des thèmes représentés par les peintres hellénistiques sont notamment la représentation d’événements historiques, des portraits et des peintures de genre.
Œuvre d’art plastique en bois, en pierre, en ivoire, en bronze et bien d’autres métaux.
Alors que les sculptures de bois, d’ivoire ou de pierre doivent être directement travaillées à même le matériau, les sculptures de bronze sont formées à partir d’un modèle de l’œuvre, fabriquée en argile ou un autre matériau facilement malléable.
Après l’Antiquité gréco-romaine, la sculpture connut une apogée durant la Renaissance. L’impressionnisme donna à l’art sculptural une nouvelle impulsion. Des artistes contemporains, tels que Jörg Immendorff, Andora, Markus Lüpertz, ont également enrichi ce domaine de l’art par des sculptures majeures.