Brève info
fait main | céramique | peinte | émaillée | éléments en or et platine | dimensions env. 11 x 6 x 12 cm (h/l/p) | poids env. 0,5 kg
Description détaillée
Figurine en céramique "Dragon rouge"
Art populaire et artisanat élaboré de l'Uruguay. Les objets sont cuits plusieurs fois et décorés avec des matériaux tels que l'émail, l'or et le platine dans le cadre d'un travail manuel élaboré et riche en couleurs.
Ces céramiques colorées exigent un effort considérable. Dans un premier temps, la forme de base encore molle est décorée de fins détails ornementaux. La première cuisson la durcit, puis elle est peinte - toujours à la main - et des émaux décoratifs sont appliqués. Après d'autres cycles de cuisson, la dorure et les éléments en platine sont finalement appliqués, créant ainsi des témoignages individuels du lien étroit entre l'art populaire latino-américain et l'artisanat au plus haut niveau.
Le dragon symbolise la puissance, la force et la santé et protège des mauvais esprits. C'est surtout en Chine qu'il est vénéré pour ces qualités. Il représente également un signe important du zodiaque. Fabriqué en céramique, multicuisson avec émail et or 18 carats et décoré à la main avec amour dans de riches couleurs. Dimensions : environ 11 x 6 x 12 cm (h/l/p). Poids : environ 0,5 kg. Chaque pièce est unique.
Producteur : ars mundi Edition Max Büchner GmbH, Bödekerstraße 13, 30161 Hanovre, Allemagne E-mail : info@arsmundi.de
Les plus anciens témoignages de l’art chinois sont des trouvailles du néolithique (autour de 5000-2000 av. J.C.), dont les cultures portent le nom des lieux de ces découvertes, Honan et Lungshan. L’art de la dynastie de Shang du 16ème au 11ème siècle av. J.C. est composé de bronzes religieux, d’armes en bronze, de sculptures de céramique et de jade, qui furent déterrés dans les environs du Chengchou actuel. À la période du Chang-kuo (481-222 av. J.C.), l’indépendance des chefs de fiefs menèrent à un développement du luxe dans les tombeaux de ces chefs. Dans la province d’Hupeh furent alors exhumés des miroirs, des carillons et masques pour repousser les démons, tous de bronze, ainsi que des figures en bois, des sculptures en jade et des fouloirs en soie.
La dynastie Han occidentale (206 av. J.C. – 9 apr. J.C.)
De nombreuses trouvailles archéologiques témoignent de la suprématie de la Chine en Asie centrale. Parmi les plus importantes, on découvrit en 1968 dans une tombe à 150 km au sud-ouest de Pékin la robe de la princesse Dou-Wan faite de 2160 pièces de jade fixées ensemble par du fil d’or. Outre les nombreux cadeaux et mobiliers funéraires, la célèbre lampe de Mancheng, figurine en bronze entièrement sculptée représentant une servante du palais, y fût également découverte. Des sculptures en relief sur pierre et des peintures murales montrent des thématiques nous informant sur l’histoire de cette époque et témoignent du grand niveau artistique de cette période.
Période de la 6ème dynastie (221-589)
Au 3ème siècle apparaissent, pour la première fois, les figures de Bouddha et de Bodhisattva dans des décorations de miroirs et en sculptures de pierre dorées. La poésie, la calligraphie et la musique prennent de l’importance.
La dynastie Tang (618-906)
Sous le pouvoir des Tang, la Chine unie grandit pour devenir un empire cosmopolite. La forge d’or et d’argent sophistiquée montre les influences venant de cultures étrangères. Les figurines funéraires en céramique datant de cette époque témoignent également de la présence d’étrangers au sein de l’empire.
La dynastie Song (960-1279)
Caractéristique de la peinture du temps des Sung du nord est le développement d’une peinture de paysage propre au style artistique chinois. Au temps des Sung, la céramique connaît une apogée artistique.
La dynastie Yuan (1279-1368)
Alors vues par les dirigeants d’un œil réprobateur, la peinture et la calligraphie connaissent un nouvel essor. Vers la fin de la dynastie des Yuan apparaît la première céramique bleue et blanche.
La dynastie Ming (1368-1644)
À cette époque émergent les premières impressions de livre et l’impression de gravures sur bois en couleur. On compte alors de plus en plus de connaisseurs en art et de collectionneurs. De nouveaux degrés de performance sont atteints dans le domaine de la peinture. La dynastie des Ming du 15ème siècle est l’âge d’or de la céramique bleue et blanche et la céramique avec glaçure d’un rouge cuivre ou fer.
La dynastie Ch’ing ou Qing (1644-1912)
Les traditions artistiques transmises se poursuivent. La peinture continue de jouer un rôle important. L’art de la céramique de l’époque est d’une grande qualité. Outre la porcelaine bleue et blanche sont également fabriqués des articles en biscuit de plus en plus opaques. La céramique chinoise reste depuis le 17ème siècle un objet de collection très apprécié.
Produit en céramique en kaolin, quartz et feldspath.
La porcelaine est formée en tordant et en pressant. Les représentations figuratives sont coulées. Les formes complexes sont coulées en morceaux et sont par la suite décorées. Après les avoir modelés, les morceaux sont séchés et « brûlés » à environ 900°C. Ensuite, la glaçure est appliquée, qui sera cuite à des températures entre 1240°C et 1445°C. La porcelaine est ensuite peinte à la main dans les manufactures importantes, bien que chaque couleur doive être cuite une par une et en prenant en compte les strictes tolérances de température.
La porcelaine a été découverte en Chine et se diffusa de plus en plus à partir du 16ème siècle en Europe. En 1710, la première manufacture européenne, de Meißen, fût fondée. Fürstenberg, Höchst, les Ateliers de Schwarzburg, Lladró, Nymphenburg, KPM, Augarten, Sèvres, Limoges, Royal Copenhagen et Worcester sont d’autres célèbres manufactures européennes de céramique. La marque de porcelaine, que chaque manufacture appose sur leurs produits, sert de signe distinctif de l’origine.